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Catégorie : Festivals

Rubrique des festivals de films sur l'Inde et venus d'IndeC'est le vendredi 9 septembre à 20h30 qu'aura lieu la soirée d’ouverture du festival Namasté France en présence du représentant de l’ambassade de l’Inde et du réalisateur Anup Singh. A cette occasion sera projeté Le secret de Kanwar (Qissa). Nous avons la liste complète des films que proposera le musée Guimet en septembre et octobre 2016 dans le cadre du festival...

Vendredi 9 septembre à 20h30
Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles
Le secret de Kanwar (Qissa)
Fiction d’Anup Singh, 2013, 1h49’, vostf
1947, partition de l’Inde et création du Pakistan. Umber Singh, un père de famille Sikh, est contraint de tout abandonner et fuir son village. Son dernier espoir est d'avoir un fils comme héritier. Lorsque sa femme donne naissance à une quatrième fille, Umber décide d'élever cet enfant comme un garçon. Le film aborde plusieurs thèmes chers au cinéma d’auteur indien : l’exil et le traumatisme de la partition de l’Inde, le poids des traditions et de l’honneur, l’autorité du père de famille et la condition féminine en Inde.
Festival de Vesoul 2014 - Mention spéciale du jury international, Prix INALCO



Mercredi 14 septembre à 14h30
Ugly
Fiction d’Anurag Kashyap, 2014, 2h02’, vostf
Rahul et Shalini, les parents de Kali, 10 ans, sont divorcés. La fillette vit désormais avec sa mère et son beau-père Shoumik, responsable d’une brigade de la police de Bombay. Un samedi, alors que Kali passe la journée avec son père Rahul, elle disparaît.
Festival de Cannes 2013
Festival du film asiatique de Deauville 2014 - Prix du jury


Jeudi 15 septembre de 14h00 à 17h00
Table ronde
Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles
Cinéma indien : peut-on parler d’une Nouvelle Vague ?
En collaboration avec Contre-courants, plateforme dédiée à la diffusion et à la connaissance des cinémas de l’Inde, du Bangladesh, du Népal, du Pakistan et du Sri Lanka en France, fondée par Hélène Kessous et Némésis Srour

Contre courants
Déjà plus que centenaire, le cinéma indien n’en finit pas de se renouveler et de nous étonner. Après l’âge d’or des années 1950, la Nouvelle Vague des années 1970 et l’hégémonie de Bollywood des années 1990, il entreprend aujourd'hui une nouvelle mutation. Portées par des réalisateurs audacieux et éclectiques qui mêlent différents genres et réinventent la notion même de cinéma indépendant, les productions alternatives se multiplient et se complexifient pour nous offrir des films novateurs et hybrides. Mais est-ce suffisant pour pouvoir parler de Nouvelle(s) Vague(s) indienne(s) 2.0 ?

Mercredi 21 septembre à 14h30
Titli, une chronique indienne
Fiction de Kanu Behl, 2015, 2h07’, vostf
Dans la banlieue de Delhi, Titli, benjamin d’une fratrie de braqueurs de voitures, poursuit d’autres rêves que de participer aux magouilles familiales. Ses plans sont contrecarrés par ses frères, qui le marient contre son gré. Mais Titli va trouver en Neelu, sa jeune épouse, une alliée inattendue pour se libérer du poids familial.




Vendredi 23 septembre à 14h30
Masaan
Fiction de Neeraj Ghaywan, 2015, 1h43’, vostf
Bénarès, la cité sainte au bord du Gange, punit cruellement ceux qui jouent avec les traditions morales. Deepak, jeune homme pauvre, tombe éperdument amoureux d'une jeune fille d’une autre caste. Devi, étudiante à la dérive, vit torturée par un sentiment de culpabilité après la disparition de son premier amant. Son père Pathak est victime de la corruption policière. Jhonta, jeune garçon, cherche une famille. Des personnages en quête d'un avenir meilleur, écartelés entre le tourbillon de la modernité et la fidélité aux traditions. Festival de Cannes 2015



Une journée à Bombay (3 films)

Vendredi 30 septembre à 11h30
Mumbai, le rêve et la démesure
Documentaire de Dominique Rabotteau et Frédéric Soltan, 2009, 52’
Mumbaï est devenue l'une des plus grandes concentrations urbaines de la planète et symbolise le développement indien à deux vitesses. D'un côté, elle accueille les plus grandes firmes internationales et de l'autre, elle abrite le plus grand bidonville d'Asie, Dharavi. Deux hommes sont à l'image de cette dualité et défendent chacun deux visions opposées du développement urbain. Jockin, héros des bidonvilles, se bat depuis 40 ans pour reloger décemment les plus déshérités, tandis que Hafeez, l'un des plus audacieux architectes indiens, ne voit qu’une solution pour faire face à la surpopulation : construire de plus en plus de gratte-ciels et faire de Mumbaï un nouvel Hong Kong.

Vendredi 30 septembre à 14h30
The lunchbox
Fiction de Ritesh Batra, 2013, 1h44’, vostf
Jeune femme délaissée par son mari, Ila tente de le reconquérir en lui préparant un savoureux déjeuner et confie sa « lunchbox » au gigantesque service de livraison qui dessert toutes les entreprises de Bombay. Le soir, elle attend des compliments qui ne viennent pas. En réalité, la lunchbox a été remise accidentellement à Saajan, un homme solitaire proche de la retraite. Comprenant qu'une erreur de livraison s'est produite, Ila glisse alors un petit mot dans la lunchbox, dans l'espoir de percer le mystère.
Festival de Cannes 2013

Vendredi 30 septembre à 20h30
Sunrise
Fiction de Partho Sen Gupta, 2014, 1h25’, vostf
À Bombay où la corruption règne à tous les niveaux, l’inspecteur de police Joshi ne parvient pas à se remettre de la disparition de sa fille Aruna, kidnappée à six ans, et mène son enquête inlassablement. Dans un rêve récurrent qui hante ses nuits, une ombre noire le conduit au « Paradise », un bar de nuit sordide où des adolescentes dansent et sont contraintes à la prostitution. Joshi est persuadé que c’est là qu’il retrouvera Aruna pour la ramener à son épouse Leela, brisée par le chagrin.


Mercredi 5 octobre à 14h30
Umrika
Fiction de Prashant Nair, 2015, 1h40’, vostf
Les habitants de Jivatpur sont galvanisés par le voyage de l’un d’entre eux, Uddai, parti conquérir « Umrika ». L’Amérique, ils la découvrent à travers ses cartes postales. Mais quand il cesse d’écrire, son petit frère Ramakant se lance à sa recherche. Festival Sundance 2015 - Prix du public




Vendredi 7 octobre à 14h30 (2 films)
Kings of the Wind & Electric Queens 
Documentaire de Cédric Dupire et Gaspard Kuentz, 2014, 56’

Kings of the wind
La gigantesque foire de Sonepur, dans l’état du Bihar, attire chaque année de nombreux pèlerins, négociants, fermiers et badauds. Éléphants, oiseaux, chevaux ou chameaux s’échangent depuis des millénaires dans ce vaste marché qui est le lieu d’expression par excellence de la culture populaire bihari. Les personnages de Kings of the Wind & Electric Queens en sont les dépositaires. Comme les différentes figures d’un jeu de tarot, ils sont les visages emblématiques de la foire : le Cavalier, l’Exorciste, la Danseuse, le Cascadeur ou le Mahut (dresseur d’éléphant). Chacun se donne en représentation pour le plaisir de spectateurs d’un jour, foule de pèlerins en extase, à la recherche de frissons et de signes de la fortune. Festival International Jean Rouch 2014

Ganesh Yourself
Documentaire d’Emmanuel Grimaud, 2016, 1h07’
Un étrange robot à l’apparence de Ganesh apparaît dans Mumbai. N’importe qui peut le piloter à distance et prendre la voix du dieu. Alors que la fête de Ganesh bat son plein, des prêtres hindous s’en servent pour retransmettre des incantations, des astrologues y recourent pour faire des prédictions à leurs clients et des militants diffusent par son biais des messages de réforme sociale. Pour la première fois, il est possible de se mettre à la place d’un dieu et pour les dévots, de dialoguer avec lui, le temps d’une conversation ou d’une consultation.

Mercredi 12 octobre à 14h30
My name is salt
Documentaire de Farida Pacha, 2013, 1h32’
Chaque année depuis des générations, Sanabhai et toute sa famille s’installent dans le désert du petit Rann de Kutch pour en extraire le sel qui sera revendu pour un maigre pécule. La réalisatrice accompagne ce petit monde pendant leur campagne qui dure huit longs mois et leur rend un hommage poétique et chaleureux, s’appuyant sur une mise en scène à la fois intime et somptueuse.




Vendredi 14 octobre à 14h30 (2 films)

La journée d’un dieu
Court-métrage d’animation de Marie-France Annasse et Fabio Caldironi, 2015, 6’52
Un soir, un homme du sud de l’Inde exilé en France, décide de raconter à son neveu « la journée d’un dieu ». Quand il était enfant, il se maquillait comme le dieu de l’amour Krishna, le visage et le corps bleus, une couronne en papier doré sur la tête, un collier de fleurs autour du cou, et puis il partait pour Pondichéry avec son ami musicien et dansait pour récolter quelques roupies.

Dayana Mini Market
Documentaire de Floriane Devigne, 2012, 54’
Les parents de Dayana, 15 ans, sont venus du Sri Lanka il y a 30 ans et tiennent une épicerie qu’ils ont baptisée « Dayana Mini Market ». Cette famille tamoule s'est entassée dans l’arrière-boutique après s'être fait expulsée de son logement. Ponctué d’intermèdes chantés et dansés bollywoodiens aux décors kitsch et colorés, ce conte décrit avec émotion comment chacun bricole, contre l'adversité et les soucis financiers, un quotidien où l'argent et l'amour se disputent le premier rôle.



Rencontre avec le cinéaste Joy Banerjee
Rencontre avec le journaliste et documentariste Joy Banerjee, qui à travers la présentation de ses deux derniers films, évoquera l’histoire politique et sociale de l’Inde.

Vendredi 21 octobre à 14h30 (2 films)

Balade avec Sakti
Documentaire de Joy Banerjee, 2014, 45’, inédit
Sakti Burman est l'un des grands peintres indiens contemporains. Après des études d'art à Calcutta et à l'école des Beaux-Arts de Paris, il s’installe en France mais l'Inde reste sans cesse présente dans ses tableaux. Il invente peu à peu une technique très particulière pour révéler son univers onirique à portée universelle, peuplé par les divinités Durga, Kali, Vishnu, Ganesh, et bientôt rejoints par les figures mythologiques de l'occident. De Calcutta à Delhi, de Paris au Lot-et-Garonne, nous découvrons les lieux qui ont marqué sa vie et inspiré son œuvre.

Rouge Bengale
Documentaire de Joy Banerjee et Partho Bhattacharya, 2014, 52’
De 1977 à 2011, l’État indien du Bengale-Occidental a été dirigé par un Front de gauche emmené par le Parti Communiste Indien. Cette expérience politique d’une période de 34 ans de pouvoir géré par des communistes, constamment réélus dans un cadre démocratique, est unique au monde. Beaucoup de réformes ont été accomplies, notamment dans les campagnes. Quels sont les succès et les échecs de cette coalition ? Historiens, économistes et militants tentent d’analyser l’échec de 2011.

Où ?
Auditorium du musée Guimet 

6 place d’Iéna - 75016 Paris
www.museeguimet.fr 
Métro : Boissière ou Iéna

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