Vanessa Dougnac et David Muntaner ont obtenu l’autorisation exceptionnelle de vivre aux côtés des rebelles, ces mystérieux combattants de Mao, dépeints en "terroristes" par New-Delhi, accusés par la presse indienne d’être des "machines à tuer". Depuis le renouveau de l’insurrection, aucune télévision indépendante n’avait obtenu l’accord de filmer leur vie quotidienne. Des images rares qui nous font découvrir leur réalité et les enjeux cachés de la rébellion...
Un reportage Arte de Vanessa Dougnac et David Muntaner
Si les pays du Nord disposent de traitements efficaces contre le sida, la majorité des malades résident dans ceux du Sud. Avec 5,7 millions de séropositifs recensés en 2006, l'Inde a le triste privilège d'être le pays le plus touché. Depuis quatre ans, le sous-continent est parti en guerre contre le VIH. Le ministre de la Santé Anbumani Ramadoss a rompu avec la tradition qui consistait à maquiller les chiffres du sida. Il y a un an, la Haute Cour de justice de Delhi décidait aussi de dépénaliser l'homosexualité. Pour mesurer l'ampleur de cette révolution, les réalisateurs ont rencontré des Indiens qui vivent avec le sida, et affrontent la stigmatisation dans un pays ultraconservateur. Le film explique aussi les enjeux d'un combat qui s'étend au-delà de l'Inde. Car si la pandémie reculait dans ce pays moteur, elle pourrait régresser ailleurs. Pharmacie des pays pauvres, l'Inde fabrique la majorité des versions génériques des trithérapies. Une riposte aux prix prohibitifs des laboratoires pharmaceutiques occidentaux, inaccessibles aux pays du Sud.
Un reportage d'Arte
Si les cartes téléphoniques comme celles proposées par Eagle Telecom (Euro Latina) restent le moyen le plus économique pour joindre les téléphones portables en Inde, elles n'en sont pas moins taxées par des opérateurs comme Free qui n'hésitent pas à facturer les appels vers les numéros locaux démarrant par 01, 02, 03, 04, 05 ou 09 et ce en contradiction avec l'argument commercial qui indique l'illimité sur les numéros locaux sous prétexte qu'il s'agit de centres d'appels ou des plateformes de réacheminement. L'ARCEP, l'autorité de tutelle des opérateurs téléphoniques, s'en est émue et a demandé à Free de cesser cette pratique. En attendant que l'opérateur se conforme à cette exigence, nous publions ici la liste des numéros locaux taxés par Free...