Rendez-vous à Brick Lane
- La revue de presse -
"RENDEZ-VOUS A BRICK LANE
Ce n'est donc pas un film Bollywood. D'ailleurs, on n'y danse pas. On y est triste. Et nostalgique. S'il y a bien quelques clichés, Rendez-vous à Brick Lane demeure une réflexion intéressante sur la difficulté de combiner la modernité et l'ancestral. Sans guimauve.
L'express - Critique - 13/03/08
"RENDEZ-VOUS A BRICK LANE
Elle montre, sans s'attarder ni caricaturer, la xénophobie ordinaire subie par les habitants, mais aussi la tentation du fondamentalisme au sein de cette communauté musulmane bousculée par le 11 Septembre. Pas de discours préfabriqué non plus sur le mariage "forcé" de Nazneen : son époux, un gros homme un peu cuistre, un peu paumé, est aussi, à l'image du film, tendre et touchant."
Cécile Mury - Télérama - Critique - 12/03/08
"UNE IMMIGRÉE BENGALIE EN BUTTE AUX PRÉJUGÉS
Sarah Gavron signe un premier long-métrage attachant, qui parle d'émigration et d'intégration (ou non), sur le mode intime, à travers une peinture de personnages pleine de charme, de tendresse appartement avec ses deux filles. et d'humour jusque dans la séparation finale.
Marie-Noëlle Tranchant - Figaro - Critique - 12/03/08
"RENDEZ-VOUS A BRICK LANE
Tannishtha Chatterjee est formidable et, grâce à un jeu extrêmement nuancé, irradie totalement, foudroyant la grisaille et la mélancolie.
A.F. - l'officiel des spectacles - Critique - 12/03/08
"BANGLADESHI JONES
««««« Vous trouvez les "Desperate Housewives" californiennes malheureuses ? Vous n'avez pas encore vu celles du quartier de Brick Lane à Londres... et en particulier la timide Nazneen. Installée ici "provisoirement" depuis dix-sept ans dans ce triste quartier d'immigrés, sous l'autorité de ce mari qu'on a choisi pour elle et qu'elle n'aime pas, Nazneen rêve de retrouver son Bengladesh natal. Une situation désespérée donc, jusqu'au jour où le sourire de son beau voisin fait renaître en elle des sentiments qu'elle croyait à tout jamais disparus. Prix du Meilleur scénario et Prix du Public au festival du Film britannique de Dinard, "Rendez-vous à Brick Lane" surprend par son histoire d'amour peu banale et par la beauté du voyage intérieur qu'il propose. Comédie romantique anglaise sur fond de drame social, comme savent si bien le faire d'habitude les Ken Loach et autres Stephen Frears, ce portrait de femme original est un rendez-vous à ne pas manquer !"
A Nous Paris - Critique - 11/03/08
"DU DELTA DU GANGE AUX RIVES DE LA TAMISE
C'est aussi l'un des attraits du film que de précipiter des personnages musulmans, qui à aucun moment ne renient leur religion, dans les pièges d'habitude réservés à d'autres obédiences. D'ailleurs, l'annonce du tournage du film à Brick Lane, dans le quartier bangladeshi de Londres a suscité protestations et menaces si bien que l'équipe a dû se transporter quelques rues plus loin."
Thomas Sotinel - Le Monde.fr - Critique - 11/03/08
"RENDEZ-VOUS A BRICK LANE
1/5 Tout ici coule de source, rien ne vient gripper la bonne marche du mélo sociologique. Le cochon de mari qui s'avèrera être un bon bougre, et qui a lui aussi une blessure à porter ; le bel amant jeune, aux prises avec la tentation du fanatisme après le 11-Septembre ; la jeune adolescente et sa crise d'identité, entre racines et intégration, etc."
Jean-Philippe Tessé - Chronicart - Critique - 11/03/08
"RENDEZ-VOUS A BRICK LANE
Premier long métrage, adapté du best-seller Sept Mers et Treize Rivières de Monica Ali et couronné au Festival du film britannique de Dinard, Rendez-vous à Brick Lane est, à l'image de son héroïne, assis entre deux chaises. Mélo sirupeux alourdi par des flash-back incessants ou constat social réaliste ? Lorsque la réalisatrice choisit son camp et montre l'après11-Septembre, la montée intenable du racisme, la réalité prosaïque d'un quartier très pauvre et le combat singulier d'une émigrée qui ressemble sans doute à mille autres, Rendez-vous... fait pourtant joliment mouche"
Isabelle Danel – Première – Critique – 03/08
"YELLOW BRICK ROAD
Sarah Gavron filme son sujet avec des effets certes esthétisants, mais surtout une sensualité reflétant l'état d'esprit des personnages et une photographie magnifique. Et oui, c'est beau, et oui c'est émouvant. Nazneen, totalement portée par la lumineuse Tannishta Chatterjee, nous emmène dans un beau voyage sur l'ouverture d'une femme au monde qui l'entoure.
Conseillé pour vivre un moment d'émotion
Déconseillé si votre coeur est sec, très sec"
Véronique Kientzy – Crossroads Brazil – Critique – 03/08
"RENDEZ-VOUS A BRICK LANE
Ce joli portrait de femme est filmé tout en subtilité. Seul bémol : ce long métrage abuse des flash-back sur l'enfance, nuisant à la fluidité du récit."
Télé Grandes Chaînes – Critique – 3 Mars 2008
"RENDEZ-VOUS A DINARD
Octobre 2007. Sarah Gavron m'accueille dans un petit salon de l'hôtel en bord de mer où elle réside rendez-vous a durant le festival du film britannique de Dinard. Prix du public et du scénario, Rendez-vous à Brick Lane est une œuvre formellement élégante, mais surtout une réflexion émouvante sur le destin d'une femme originaire du Bangladesh. Filmée avec énormément de sensibilité et de sensualité, voici une adaptation réussie du dense roman Sept mers et treize rivières de Monica Ali."
Véronique Kientzy – Crossroads Brazil – Interview – 03/08
"RENDEZ-VOUS A BRICK LANE
Sans trahir ce qu'elle est, ce personnage de femme déracinée évolue en douceur, tout comme notre perception de son mari, un carriériste qui ne semble pas à l'écoute des attentes de son épouse. Évitant les écueils de personnages trop lisses, ces destins sont attachants. Un peu trop évanescent pour durer. En deux mots: Une comédie douce-amère finaude sur l'intégration en terre inconnue et les espoirs de lendemains meilleurs."
Christophe Chadefaud - Cine Live – Critique – 03/08
"BIENVENUE A BANGLATOWN
En creux de l'histoire de Nazneen, se dessine aussi celle d'un quartier. C'est pourquoi Sarah Gavron tenait à tourner à Brick Lane même, malgré l'opposition de certains membres de la communauté bengali – « une toute petite minorité » –qui ont peu apprécié le roman de Monica Ali, le jugeant caricatural. Sarah Gavron hausse les épaules : « Tous n 'avaient pas lu le livre et beaucoup de Bengalis in 'ont dit ne pas se sentir représentés par eux. »"
Joséphine Lebard – Muze – Critique – 03/08