Né à Calcutta, Debashish Bhattacharya a appris le chant classique et le sarod pendant de longues années avant de jouer de la slide guitare. Considéré comme l’un des plus grands guitaristes indiens de sa génération, il a perfectionné son instrument en augmentant le nombre de cordes à 22. Il se produit en concert accompagné aux tablas, et sa curiosité lui fait croiser la route de nombreux musiciens et puiser son inspiration dans la musique hindoustani ou carnatique, bien sûr, mais aussi dans le blues malien, le flamenco ou les comédies musicales bollywoodiennes.Dans sesmains, ou plutôt posé à ses genoux, la guitare slide rivalise sans honte avec les instruments classiques de la musique d'Inde du Nord. Debashish Battacharya a remporté de Grammy award 2009 de la musique traditionnelle.

florence_comment.jpgFlorence Comment à étudié la musique classique indienne sous la direction de Dhanashree Pandit-Rai, Kishori Amonkar et tout dernièrement Tulika Ghosh qui l'a préparée à l'obtention du diplôme du Sangeet Mahabharati Institute de Bombay, école renommée fondée par l'éminent tabliste Nikhil Ghosh, son père.

En Inde elle à joué avec Hariprasad Chaurasia, Trilok Gurtu,Tulika Ghosh, Anand Sivamani et Sanket Naik avec qui elle a monté un projet de chansons aux sonorités du monde.

Depuis quatre ans elle enseigne le chant classique indien à Bombay, à Goa, en Suisse et en France. Elle donne régulièrement des stages d'introduction au chant hindustani, et dernièrement, aux chants Bollywood, avec grand succès.

A Paris elle assiste Martina Catella, directrice de l'association des Glottes-Trotters, à la préparation des élèves au chants indien.

Ses nombreuses expériences dans tous style de musique, que ce soit le rock, le jazz, le classique et la world musique, ses nombreux voyages ont permis à Flo Comment de penser à la manière idéale de transmettre une musique venant d'autres cultures sans pour autant abandonner ses projets personnels, la scène ainsi que la collaboration avec d'autres artistes.

Elle enseigne actuellement le chant classique et semi-classique hindustani principalement à Paris.

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Michel Guay a vécu plus de 10 ans en Inde pour apprendre la musique classique indienne dans la plus stricte tradition orale de maître à disciple. Diplômé de la Banaras Hindu University, il fut boursier du prestigieux Shastri Indo-Canadian Institute. Ayant étudié la guitare classique au Conservatoire de musique du Québec à Montréal, Michel Guay se retrouve à la confluence de deux cultures musicales et son activité professionnelle témoigne de l'ouverture de sa démarche. Il se produit comme soliste en musique traditionnelle et participe à des projets musicaux, théâtraux et audio-visuels. Il est actuellement membre des formations Mukta (indo-jazz), Kabul Workshop (ethno-electro) et Hati, avec le trompettiste Nicolas Genest. Il a composé la musique du court-métrage Chaîtanya.

Hameed Khan, musicien originaire du Rajasthan et installé en France depuis 1984, est un joueur de tablas chevronné tant dans la musique classique hindoustani que dans des fusions originales de musique traditionnelle et World music. Il a joué avec Narendra Bataju, Vishwa Mohan Bhatt, Lakshmi Shankar, Najat Aatabou, Chico Bouchikhi (Gypsy King), Le Trio Erik Marchand, Thierry Robin"Gitans", Amina Alaoui, Henri Agnel, Natacha Atlas…  Hameed Khan est aussi le créateur et directeur artistique de Jaipur Kawa Brass Band et de Musafir. Fort de son expérience occidentale, Hameed Khan a réuni au sein de Musafir des artistes venant de part et d'autre du Rajasthan, de communautés et de religions différentes : des Sapera-Kalbelya (Gitans, charmeurs de serpents), des Langa,  Manghanyar (poètes de renom), des musiciens classiques (artistes de la cour), des saltimbanques et des troubadours, et a créé, tout en respectant la tradition de chacun, une atmosphère unique et sensationnelle. Hameed vous transporte au cœur du Rajasthan.

Rubrique personnalités de la musique indienneChanteuse ghazal hors normes, Kiran Ahluwalia est indienne de naissance mais son expatriation et ses multiples voyages l'ont ouverte à de nombreuses cultures qu'elle a intégrées à une musique plus traditionnelle. Le résultat est unique et rencontre déjà un grand succès outre-Atlantique. La venue de Kiran Ahluwalia et en France pour un concert à l'Européen le 12 novembre est une occasion inespérée de la rencontrer et de lui poser quelques questions...

Trilok Gurtu en concertTrilok Gurtu est né à Bombay dans une famille très musicale : son grand-père était un joueur de sitar reconnu et sa mère Shobha Gurtu, vedette du chant classique indien, a représenté une influence constante. Le jeune Trilok a ainsi commencé à jouer dès l’âge de six ans. Plus tard, lorsqu’il a quitté l’Inde pour l’Europe, le percussionniste s’est d’abord joint deux années durant à la formation du trompettiste Don Cherry, avant de partir en tournée mondiale avec le célèbre groupe de jazz acoustique Oregon. Trilok Gurtu a également été membre du quartette mené par le chanteur L. Shankar avec Jan Garbarek et Zakir Hussain. Par la suite, le percussionniste a continué à prendre part à de nombreuses tournées et il est devenu un habitué très apprécié des scènes européennes et américaines. En 1996, il a fondé son groupe The Glimpse, ancré dans la tradition musicale indienne.

A la fin des années 90, la formation se produisait régulièrement dans des festivals internationaux aux côtés de méga-stars telles que Bob Dylan, Eric Clapton, REM et Prodigy ou avec d’autres artistes de la scène world comme Youssou N'Dour, Baaba Maal, Cesaria Evora et Salif Keita. Les albums "Kathak", "African Fantasy" et "Beat of Love" représentent les fruits de ces années au cours desquelles Trilok Gurtu s’est orienté plus nettement vers la World Music. 
Les ambiances à mi-chemin entre Inde et Afrique de ces enregistrements ont d’ailleurs remporté un franc succès, tant auprès du public que des critiques. Car Trilok Gurtu a réussi à créer d’excitantes nouvelles sonorités en laissant s’exprimer le chant d’invités tels que Neneh Cherry, Salif Keita, Angelique Kidjo et Oumou Sangare dans son univers musical si particulier. En 2000 et 2001, le percussionniste est parti en tournée avec une nouvelle formation composée de trois musiciens indiens et de deux musiciens africains et les ventes de ses albums ont décollé. Des invités prestigieux tels que Nitin Sawhney, Angelique Kidjo, Salif Keita et Wally Badarou (producteur de "Beat of Love") ont par ailleurs rejoint le groupe sur scène, à New York et à Londres. Malgré ce programme chargé, Trilok Gurtu a également trouvé le temps de donner des concerts de percussions solo et d’enregistrer en tant qu’invité sur les albums de John McLaughlin, Pharoah Sanders, Nitin Sawhney, Lalo Schifrin, Gilberto Gil et Bill Laswell, sans oublier le disque d’Annie Lennox qui sortira prochainement.

 

Surtout connu pour ses talents de percussionniste et de chanteur, Trilok Gurtu est aussi un excellent compositeur et un véritable showman, souvent hilarant. Du bhangra électronique au raga-pop, Trilok Gurtu propose ainsi une vision musicale universelle : "Nous ne construisons pas des barrières mais des ponts, c’est de cela dont le monde a besoin". En 2002 Trilok Gurtu enregistre en Inde avec des musiciens indiens : une première pour le percussionniste. "Remembrance" fait suite à deux albums d’inspiration africaine, "African Fantasy" et "The Beat Of Love", deux projets couronnés de succès en 2000 et 2001, tant pour ce qui concerne les enregistrements que les tournées qui ont suivi. Trilok Gurtu a en effet reçu un Multi-Cultural Award de Carlton TV et il a été nominé aux World Music Awards de la BBC Radio 3. Des honneurs qui viennent récompenser six années d’effort, au cours desquelles le percussionniste a enregistré régulièrement et donné des concerts partout dans le monde.

Bien qu’il soit resté en contact régulier avec son pays depuis son départ pour l’occident, Trilok Gurtu a pris énormément de plaisir à collaborer avec des compatriotes, d’autant que la plupart sont de grandes stars en Inde, Zakir Hussain, Shobha Gurtu, Shankar Mahadevan, Ronu Majumdar, ou sont très actifs en occident dans la recherche d’un nouveau son électronique Talvin Singh, Badmarsh & Shri, Ranjit Barot. 2003 Broken Rhythms a également été enregistré dans sa ville natale, avec la participation de chanteurs et musiciens indiens d’exception. A cela s’ajoutent des collaborations avec Huun Huur Tu, célèbres chanteurs de gorge de Tuvan en Sibérie, le Arke String Quartet, original Quatuor à cordes Italien et une magnifique intervention de Gary Moore à la guitare.

2005, son dernier album Farakala est d’inspiration plus africaine puisque qu’enregistré dans le sud du Mali, dans la brousse du village Farakala. Produit par Frédéric Galliano pour le label Frikyiwa, il propulse Trilok Gurtu dans la plus subtile et la plus profonde combinaison indienne et africaine jamais réalisée. En travaillant avec Hadja Kouyaté (voix, Guinée-Conakry), Ali Boulo Santo (voix et kora, Sénégal), N’Gou Bagayoko (guitare, Mali), Filifin (kamélé n’goni et voix, Mali) et Sounkalo (dozon n’goni, Mali), Trilok Gurtu a poussé l’expérience jusqu’à abandonner tablas et batterie. Sans doute la plus grande simplicité de Trilok Gurtu surgit-elle içi et cet album signe là le talent d’un travail novateur et érudit.

2006, un nouveau projet, totalement indien et totalement acoustique, prend naissance avec les célèbres chanteurs indiens Misra Brothers.
2007 voit la création du groupe Trilok Gurtu et le Arke String Quartet, célèbre quartet à cordes italien classique et contemporain à l’occasion de la sortie du magnifique album Arkeology.
Trilok Gurtu se produit sur scène principalement avec son groupe: une formation quartet de jazz pour un répertoire multiple mélant, jazz, world contemporain et improvisations. Il présente aussi le répertoire de Farakala (label Frikyiwa/Nocturne 2005) avec la Frikyiwa Family et s’associe au quartet à corde classique italien Arke String Quartet pour interpréter l’album Arkeology (Promo Music/Material 2006)

Trilok Gurtu envisage désormais un spectacle solo d'un nouveau genre, à la fois concert virtuose, à la fois rétrospective sur ses multiples collaborations artistiques et expériences musicales, mais surtout une rencontre humaine avec son public auquel il proposera d'échanger autour de sa musique à la lumière du récit documenté de son destin hors du commun.

Trolok Gurtu est représenté par Daktari Music
Catherine Bihan 02.98.43.56.50
catherine@daktari-music.com

L’Équilibre parfait
Originaire de la ville du Maharastra, qui a donné tant de chanteuses à l’Inde, Ashwini Bhide (prononcer Bhidé) intègre à l’âge de cinq ans l’une des branches de la célèbre école de musique Gandharva Mahavidyalaya, institution remarquable créée en 1901 à Lahore par un grand chanteur disparu en 1931, Vishnu Digambar Paluskar, héraut de la Gwalior Gharana fondée au XVIIe siècle. Tout au long de cet apprentissage qui s’étale sur une douzaine d’années, Ashwini est guidée par sa mère Manik Bhide, grande interprète du chant khyal, qui la suit avec une attention de tous les instants, ne laissant rien au hasard. Son père étant un scientifique, elle est curieuse des choses de la nature, et a une fascination pour le monde des molécules, leur organisation, leur transformation. Elle est émerveillée de voir comment la machine vivante fonctionne à la perfection dans ses moindres détails. Elle passe un master en microbiologie et un doctorat de biochimie, et travaille quelques années dans ce secteur qu’elle abandonne pour une carrière musicale. Pour elle, la science et les raga-s partagent entre eux l’harmonie des éléments qui les constituent. Ashwini recherche l’équilibre parfait et on le devine en l’écoutant : tous les ingrédients du chant sont magnifiés à l’extrême, aucun ne dépassant l’autre en importance. Ashwini est aussi compositrice de bandish 1 et adepte du Bara Khyal ou Grand Khyal, longue composition au tempo très lent, à partir de laquelle on élabore le raga. Cette partie introductive correspond à l’alap chanté ou joué en solo, mais le cycle rythmique sur lequel elle se déroule lui donne une grande majesté rehaussée par l’accompagnement du tabla, de l’harmonium et du sarangi.

Une chanteuse de grand calibre
On décrit Ashwini Bidhe comme une chanteuse de grand calibre, ce qui est le meilleur compliment qu’on puisse faire aux musiciens indiens qui explorent sans trêve, jusqu’à leur dernier souffle, l’océan de la musique. Le grand calibre signifie plus que le talent : c’est le point d’aboutissement d’une pratique incessante et la marche à partir de laquelle on peut devenir un musicien qui restera dans l’histoire, par l’intuition, l’expérience et l’expérimentation de formules inédites. Ashwinni Bhide fait partie de cette catégorie. Réputée versatile et excellant dans tous les genres, elle est ancrée dans la riche tradition d’une des écoles stylistiques régionales majeures, la Gharana de Jaipur-Atrauli, fondée par Ustad Alladiya Khan au début du siècle dernier. Ce chanteur (1855-1946) avait brisé sa voix à force de trop chanter des journées entières à la cour des rajahs. Pour surmonter ce handicap, il inventa un style où la force cédait la place à la nuance.

Le tabliste Amit ChatterjeeAmit Chatterjee est un joueur de tabla indien talentueux. Il est fils de l'éminent médecin et excellent tabliste, Krishna Kumar Chatterjee et de Mme Arati Chatterjee.

L'oncle d'Amit, Pandit Shankha Chatterjee, le maestro de tabla , internationalement connu, trouva en le jeune Amit, un extraordinaire talent et un incroyable enthousiasme pour la pratique du tabla. Il s'en suivi une filiation de maître à disciple (Guru Shishya Parampara) dès l'âge de 5 ans et le début d'un rigoureux Talim (étude). Amit apparaît comme étant suffisamment doué pour comprendre et acquérir les complexités et subtilités des Farukhabad et Punjab Gharana (écoles de Farukhabad et Punjab). Grâce au riche héritage musical de sa famille, Amit a pu côtoyer de façon proche et recevoir les encouragements d'incontournables grands noms de la musique classique indienne, tels que feu Ustad Vilayet Khan (Sitar), Munawar Ali Khan , Pandit Chinmoy , Lahiri (Chant classique hindustani) , Ustad Zakir Hussain, Pandait SwapanChawduri (Tabla) , feu Pandit V.G. Jog (violon).

Diplômé en commerce de l'université de Calcutta, Amit obtenu son diplôme en musique, le Sangeet Bivakar avec mention très bien, à l'université Rabindra Bharati de Calcutta. Il est aussi reconnu à l'ICCR (Indian Council for Cultural Relations) à Delh, et a reçu le prestigieux titre de Talmani de l'institut Sur Singar de Bombay. Il a également reçu le titre de Jadhubhatta, du Salt Lake Festival de Calcutta en 2002.



Amit a joué avec succès de nombreux pièces en solo, et a accompagné les très renommés Pandit VG Jog, Ustad Ali Ahmed Hussain, Ustad Munwar Ali Khan, Pandit Budhaditya Mukherjee, Smt Sulochana Brihaspati, Smt Sangeeta Bandhyopaday aussi bien en Inde qu'en Europe (Berlin, Rome, Venise, Amsterdam, Londres, Zurich) et aux Etats-Unis.
 
Amit a aussi acquis une grande expérience de professeur, en remplaçant son maître durant ces absences au sein de l'école de musique de Sankha Chaterjee. Amit est par ailleurs le professeur attitré de quelques écoles de musique réputées à Los Angeles USA.

Les interprétations d'Amit au tabla sont d'une riche intensité. Son jeu dévoile une palette d'émotions. C'est pour cela qu'il est reconnu comme un excellent accompagnateur du chant et des solistes. Sa personnalité sympathique et son caractère entier font de lui un artiste extrêmement apprécié et recherché dans le monde de la musique indienne.

Site officiel d'Amit Chatterjee
www.amitchatterjee.in

Rupam Ghosh violonisteRupam Ghosh est issu d'une nouvelle génération  de musiciens indiens parcourant le monde en faisant découvrir leur musique et leur talent. Il représente une étoile montante dans le domaine du violon hindoustani.

De 1975 à 1987 : Il étudie le violon sous la conduite du violoniste international : le Professeur Rabindranath Ghosh

En 1980, il donna ses premiers concerts.

En 1981-1982, Rupam a été médaillé d'or et récompensé par l'université de Calcutta, en tant que jeune artiste prometteur.

1988-1991: Il obtient le diplôme Bachelor of Arts à l'université Rabindranath Bharati, sous la conduite du violoniste Shishirkona Dhar Chowdhury et du maître de Sarod Ustad Dhyanesh Khan.

1993: A partir de cette année, Rupam est devenu le disciple du maître de Sarod Ustad Amjad Ali Khan et continue, encore aujourd'hui, à se perfectionner; Rupam ghosh a accompagné de nombreuses personnalités musicales indiennes : Ustad Amjad Ali Khan, Ustad Zakir Hussain, Pandip, Pratap Pawar, Smt Suchitra Mitra et Smt Sumitra Sen.

Il a également fait de nombreux concerts aussi bien en Inde (Calcutta, Delhi, Madras, Mumbai, Benarès) qu'à l'étranger (Royaume-Uni et Bangladesh.)

Ces concerts ont été diffusés à de nombreuses reprises sur la radio All India de Delhi et le public a pu apprécier les qualités techniques et la sensibilité de son jeu. Rupam Ghosh sait allier l'exigence et la pureté des mélodies à la liberté de son jeu.

Joydeep Ghosh joueur de SarodJoydeep Ghosh est considéré comme l'un des meilleurs joueurs de sarod de sa génération. Porte-flambeau de la célèbre Sahajahanpur Sarod Gharana, école fondée par le grand maître Ustad Mohammed Ameer Khan, il y a développé une maîtrise sans pareille de son instrument et s'est spécialisé dans le maintien de la pureté originelle des ragas, tout en défendant les pièces les plus rares de sa Gharana. Au sein de celle-ci, ses premiers gurus furent Pdt Anil Roychowdhury, Pdt Radhika Mohan Moitra et Pdt Buddhadev Dasgupta. Joydeep suit ensuite les enseignements de Pdt Bimalendu Mukherjee, l'un des doyens virtuoses de l'Imdadkhani Gharana. Sous sa direction brillante, il enrichit son propre style en adoptant les apports spécifiques de cette nouvelle école. Joydeep qui, outre le sarod, maîtrise aussi les techniques du surshringar et de l'art vocal, a joué dans les plus grands festivals de l'Inde, dont l' Historical Sarod Festival de Delhi, organisé par l'Ustad Hafiz Ali Khan Memorial Society, tout en poursuivant une brillante carrière internationale. Concertiste acclamé dans le monde entier, il n'en néglige pas pour autant son rôle d'enseignant à l'Indira Kala Sangeet University, Khairagarh (Madhya Pradesh), où les étudiants s'initient à leur tour aux sonorités enchanteresses du sarod. Au fil des mélodies et du rythme, sur la vague des improvisations les plus complexes, une véritable voyage musical et spirituel.